REUNION DU 07 DECEMBRE 2017  -   EHPAD La Roseraie Sainte-Odile MONTPELLIER

Présents

 

Madame OHANA Claire Cadre de Santé EHPAD la Roseraie Sainte Odile Montpellier

 

Madame MOUREY Hélène Cadre de Santé EHPAD  Les Jardins du Canalet Villeneuve les Béziers

 

Monsieur NOSEDA Rodolphe Infirmier coordinateur EHPAD Les Muriers Castelnau le Lez

 

Madame NAVARRO Sylvie Infirmière coordinatrice EHPAD Ronzier Joly Clermont l’Hérault

 

Madame DELFORGE Joëlle Infirmière coordinatrice EHPAD La Rouvière/L’Anglade Soubes

 

 

 

 

 

Excusés

 

Monsieur MOULINNEUF Cyril Infirmier coordinateur EHPAD L’Ecureuil Lodève

 

Madame FERRE Corinne  Infirmière coordinatrice EHPAD  Vincent Badie Paulhan

 

Madame EHL Catherine Infirmière coordinatrice EHPAD  Les Amandiers Nézignan l’Evêque

 

Madame ADGE Geneviève  Infirmière coordinatrice EHPAD L’Ecrin des Sages  Mèze

 

Madame MASCLAUX Bérangère infirmière coordinatrice résidence Foyer

 

 

 

 

 

Ordre du jour.

 

 

 

  • La télémédecine au sein des EHPAD
  • Différentes problématiques autour du médecin traitant
  • Questions de gestion RH
  • Comment réagir avec les familles difficiles

 

 

 

 

 

 

 

La télémédecine au sein des EHPAD

 

 

 

Il existe actuellement un DU de télémédecine.

 

La télémédecine est de plus en plus utilisée au sein de nos établissements ; toutefois, elle est souvent sous forme de micro-projets et non généralisée, ce qui entrave un peu la fluidité de son utilisation.

 

Avec notamment, un problème de transparence et d’organisation avec les différents protagonistes de télémédecine.

 

L’équipement nécessaire à la bonne conduite des téléconsultations est à la charge des EHPAD (poste informatique, webcam, logiciel, …), sauf quelques financements pour les établissements projets.

 

De plus, d’un point de vue général, avec l’exemple de plaie et cicatrisation, ce n’est pas encore au point.

 

En effet, les tablettes sont bien souvent non compatibles et les soignants doivent se servir de leurs téléphones personnels ; ce qui pose alors la question de la légalité.

 

D’autant plus, que les spécialistes et médecins doivent être aussi équipés, question du coût.

 

Par ailleurs, la télémédecine doit normalement être un gain de temps mais ce n’est pas du tout ce qui se passe en réalité puisqu’il faut envoyer le dossier résident au préalable et monopoliser une infirmière tout le long de la consultation.

 

Toutefois, retour positif pour les résidents, avec un accès aux spécialistes facilité et un gain de confort  (pas de transport, pas d’attente,…). Reste la question de la relation humaine ?

 

Attention au consentement patient et/ou famille qu’on a tendance à oublier avant une téléconsultation.

 

La télémédecine semble très appropriée pour les EHPAD en milieu ruraux ou non, en terme de gestion de l’urgence, pour des problèmes cardiaques par exemple, avec l’accès à un diagnostic rapide.

 

 

 

A noter, que pour cela, il faudra en amont se rapprocher d’une clinique ou d’un CH pour avoir un ECG et des spécialistes dédiés.

 

 

 

Quelques pistes à explorer : la télémédecine pourrait être généralisée au domicile pour les IDEL afin de pouvoir réajuster certains traitements sans attendre un avis spécialiste.

 

 

 

Enfin, reste la question de la téléconsultation en gérontopsychiatrie, qui semble inadaptée pour les personnes présentes à l’unanimité.

 

Tout simplement pour des questions de proximité avec le résident ; mais aussi, d’incompréhension de voir un professionnel dans un écran pour une personne présentant des troubles cognitifs.

 

 

 

 

 

Problématiques autour du médecin traitant :

 

 

 

Le premier constat est une grande pénurie de médecins traitants en milieu rural ce qui pose beaucoup de difficultés aux EHPAD concernés.

 

S’ajoute qu’en ville il y a également un problème de suivi et de disponibilité de la part des médecins traitants.

 

 

 

Il apparait que malgré la mise à disposition de logiciels qui leur permettent de prescrire à distance et d’accéder à des transmissions personnalisées, les médecins traitant ne jouent pas le jeu.

 

Au contraire, l’accompagnement des médecins est devenu chronophage pour les soignants qui doivent sans cesse les assister et perdent du temps en reporting.

 

 

 

 

 

Questions de gestion RH :

 

 

 

Ø  Le fait que les AS signent les traitements de nuit qu’ils donnent est ce légal ?

 

 

 

Oui car le traitement est préparé au préalable par l’IDE, et les logiciels prévoient la possibilité d’une signature AS pour ce type de traitement.

 

On peut également leur demander de tracer seulement ceux qu’ils n’ont pas donnés.

 

 

 

 

 

Ø  Point formation

 

 

 

Pour information, il existe de nouveaux outils de formation hygiène et notamment via le CPIAS sur l’hygiène des locaux par exemple.

 

Le CPIAS propose également la formation par simulation avec la chambre des erreurs, qui cible les fautes d’hygiène en temps réel ; ce qui est plus concret pour les professionnels que des apports théoriques.

 

Evocation également de la boîte à coucou pour l’hygiène des mains.

 

 

 

 

 

Ø  Point sur l’utilisation du téléphone portable, surtout pour les soignants

 

 

 

Pour les personnes présentes, il semble difficile, surtout à l’heure actuelle, et au vue de notre système, d’interdire les téléphones portables ; surtout quand ces derniers sont utilisés pour la télémédecine comme cité plus haut.

 

Toutefois, il parait important d’encadrer son utilisation afin d’éviter que le téléphone entrave la relation avec le résident et éloigne les professionnels de leurs tâches.

 

 

 

 

 

Ø  Discussion sur les plannings avec des difficultés de plus en plus prégnantes pour remplacer.

 

 

 

 

 

Ø  Question également de la gestion des professionnels vieillissants et des notions de reclassement qui ressemblent parfois à des missions impossibles…

 

Surtout en prenant en compte la taille humaine de la plupart des structures avec peu de possibilité pour les reclassements.

 

 

 

 

 

Ø  Bonnes pratiques et changes de nuit

 

 

 

Certains professionnels de jour pointent les équipes de nuit, car ils retrouvent certains résidents mouillés +++ le matin.

 

C’est l’occasion de rappeler que selon les dernières recommandations, une personne âgée qui dort et qui n’a pas de problèmes cutanés ne doit pas être réveillée.

 

En effet, des études ont montré que des passages trop fréquents la nuit inversent leur rythme de sommeil et participent à leur agitation diurne.

 

 

 

 

 

Ø  Quelles solutions pour que les plans de soins informatisés soient à jour ?

 

 

 

Peut-être la piste d’un soignant qui serait référent d’un petit nombre de résidents, et qui aurait pour mission de mettre son plan de soin régulièrement à jour ; avec une vérification régulière tout de même de manière aléatoire de la responsable du service.

 

C’est aussi une façon de les responsabiliser et de les impliquer d’avantage dans leurs actions quotidiennes auprès des personnes soignées.

 

Expérience concluante à la Roseraie.

 

 

 

 

 

Ø  Comment faire appliquer aux cuisines les repas/régimes et textures ?

 

 

 

Solutions évoquées : faire des redites, prévoir un tableau de régime simplifié qui ne comprend que les régimes particuliers, faire participer les cuisines aux staffs ; et enfin, faire prendre conscience aux cuisines de l’importance de l’alimentation sur l’état de santé des résidents (voir pour faire passer l’information par le med co pour avoir plus de poids).

 

 

 

 

 

La gestion des familles difficiles :

 

 

 

Ø  Plusieurs cas concrets évoqués

 

 

 

Dans l’ensemble, hormis le fait que ce type de famille prend beaucoup de temps pour l’équipe d’encadrement et les soignants ; il apparait que le plus difficile à atténuer c’est la souffrance des soignants face à ce type de famille, car ces derniers subissent des agressions agrémentées d’insatisfactions quotidiennes.

 

Il semble donc important qu’il y ait un appui de la direction auprès des soignants, car même si il n’y a pas de solutions ils se sentent soutenus.

 

Il parait également important de transmettre aux familles le ressenti des soignants, même si nous savons bien que ce type de réactions de la part des familles est un signe de souffrance familiale.

 

Le mieux est de faire au cas par cas.

 

 

 

 

 

Ordre du jour de la prochaine réunion

 

 

 

Utilisation de l’outil « Via Trajectoire »

 

Invitation de la personne «  contact » de via Trajectoire si elle est disponible

 

 

 

 

 

N’hésitez pas à envoyer d’autres propositions de thèmes que vous souhaiteriez voir aborder lors de cette réunion à

 

 

 

Joëlle DELFORGE

 

idec.larouviere@gecoh.fr

 

 

 

 

 

Prochaine réunion :

 

 

 

Jeudi 15 mars 2018 à L’EHPAD Ronzier Joly à Clermont l’Hérault de 9h30 à 16h

 

 

 

Adresse :         EHPAD Ronzier Joly

 

                        Rue Françoise Giroud

 

                        Cours de la Chicane

 

                        34800 CLERMONT L’HERAULT

 

 

 

Veuillez avertir de votre présence et de votre participation au repas (ou non) à peu près une semaine avant la réunion

 

 

 

Secrétariat de l’EHPAD Ronzier Joly à Clermont l’Hérault

 

 

 

Téléphone : 04 67 96 25 55

 

 

 

Mail : ehpad.ronzierjoly@orange.fr

 

 

 

Vous pouvez toujours consulter les comptes-rendus de réunions sur : http : //gepa34.jimdo.com (Cliquer sur l’onglet « La vie des réseaux » puis à gauche sur l’onglet « infirmières coordinatrices » puis sur la date pour lire le compte-rendu).